Je lis, je critique : Le seuil des Ténèbres

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Résumé personnel :

Cassandra Palmer est une jeune femme presque comme les autres, ce qui, jusque-là, ne diffère en rien des romans bit-lit. A ceci près que cette femme a le don de double Vue. Elle Voit les fantômes et a la capacité d’assister à des évènements passés ou futurs sans qu’elle ne puisse en rien les modifier. Ces Visions s’imposent d’elles-mêmes ce qui peut être parfois déroutant. Ce Don assez singulier lui vaut l’intérêt des esprits qu’elle Voit mais également celui des autres, ce qui est assez problématique lorsqu’on veut vivre une vie relativement normale. En effet, parmi ces « autres », nous retrouvons les Vampires, parmi lesquels un suceur de sang mafieux qui n’a de cesse de retrouver sa trace depuis qu’elle s’est enfuie, afin d’exploiter ses dons. Lorsque ce dernier la retrouve, Cassandra Palmer se voit obligée de fuir de nouveau. Mais des circonstances nouvelles et inattendues l’obligent à se retrouver face au Sénat des Vampires afin d’en demander la protection. Cependant, le prix à payer n’est jamais celui que l’on voudrait et ça, notre jeune voyante est très bien placée pour le savoir…

Critique :

Karen Chance a su m’avoir dès le début. On retrouve Cassandra Palmer à l’aube d’un gros changement dans sa vie. En effet, nous la retrouvons le jour où elle apprend que Tony, le Vampire mafieux, l’a retrouvée et qu’il compte la tuer. La façon dont elle a appris tout cela est assez sordide mais amusant en dépit des circonstances. Cependant, si nous rentrons dans le vif du sujet dès les premières pages, Karen Chance nous égare très rapidement dans le flou. Tout devient incompréhensible et lent. Cassandra Palmer comprend encore moins que nous et même en nous dévoilant des éléments de son passé nous ne sommes pas aidés davantage.

Il faudra attendre longtemps avant d’avoir des explications correctes et presque complètes. Mais je dois reconnaître que certains retournements de situations et certaines révélations se sont avérés très intéressants bien que parfois mal exploités. Je ne peux pas en dévoiler davantage ici de peur de vous en dire trop mais je pourrais en parler par message si des lecteurs m’en font la demande.

Concernant les personnages secondaires, j’ai vraiment été séduite par les deux Vampires, Mircea et Louis-César. Je dois bien reconnaître que ce dernier a un prénom bizarre voire ridicule même pour nous « Français » mais ne nous attardons pas sur ce détail. D’autres personnages plus complexes auraient pu être mieux exploités par l’auteur, j’insiste sur ce point car j’ai été déçue. Pour ceux qui l’ont lu, je parle notamment de Tomas.

Concernant Cassandra Palmer, j’ai eu beaucoup de mal à fusionner avec elle. Dans d’autres romans, lorsqu’on fusionne, on est toujours d’accord, ou presque, avec son personnage, les décisions qu’il prend, les choses qu’il dit, ainsi de suite. Ce ne fut pas le cas avec elle. Cela relevait presque de la fission. Au début, j’aimais bien ce personnage, un petit côté drôle tirant parfois sur le cynisme et l’auto-dérision, une femme agréable à suivre. Mais plus on avançait dans l’histoire, plus elle me paraissait cruche voire complètement stupide. Ce qu’elle recherchait avant tout, c’était la liberté et l’indépendance. Et elle a décliné les meilleures façons d’obtenir tout cela. La décision qu’elle prend tout à la fin par exemple, m’a donné envie de plonger dans le livre afin de lui donner deux claques. Minimum.

J’aimerais tout de même parler d’un aspect du livre qui m’a vraiment plu et j’espère retrouver cela dans les prochains tomes. Il s’agit des références historiques et mythologiques du livre. Du Comte Dracula à l’homme au masque de fer en passant par la Pythie, j’étais vraiment subjuguée par ces petits cours d’histoire bien que la plupart, basés sur des faits réels, étaient sans doute inventés (à moins que vous ne croyez à l’existence du Dieu Apollon et des Vampires) par l’auteur et arrangés à sa sauce. Mais je ne m’en plaindrai pas.

Pour conclure, ce n’est pas un des meilleurs romans édités chez Milady mais il n’est pas nul au point d’abandonner la série. Pas pour moi en tout cas.

Bonne lecture.

6 réflexions sur “Je lis, je critique : Le seuil des Ténèbres

    • Eh bien, elle mérite d’être testée mais j’ai préféré bien d’autres séries sorties chez Milady. Cela étant, elle a le mérite d’être addictive.
      N’hésite pas à revenir nous dire ce que tu en as pensé.
      Bonne lecture.

  1. J’ai essayé de lire ce livre deux fois, et les deux fois je n’ai vraiment pas réussi à accrocher…ça commence un peu à dater mais il me semble que comme toi, le côté incompréhensible de l’histoire m’a rapidement contrariée (d’autant plus que je trouve que certains éléments sont mal amenés même si après tout ce temps je ne saurais citer d’exemple précis) et je n’ai vraiment pas accroché à l’héroïne.

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